Gan Patrimoine - Choix de vie et future retraite

Choix de vie et future retraite

Différents choix de vie et de carrière peuvent impacter votre niveau de pension et l’âge de départ à la retraite. Ainsi, à chaque grand changement envisagé, il est conseillé d’évaluer ces répercussions afin d’éviter les mauvaises surprises.

Voici quelques exemples pratiques et chiffrés pour illustrer les liens entre changement de vie et l’impact sur la retraite…

- Mariage ou pas mariage ?

Dans la très grande majorité des régimes, seules les personnes mariées peuvent prétendre à la pension de réversion, c’est-à-dire percevoir une partie de la retraite dont bénéficiait ou aurait pu bénéficier le conjoint décédé. Ainsi, décider de se marier ou non peut avoir un impact très important sur la future retraite.

Exemple chiffré selon notre hypothèse de calcul (1)
Ne pas se marier peut représenter une perte de 1 240 €/mois.
Sur la durée moyenne de la retraite en France de 26 ans, cela peut ainsi représenter un manque à gagner de 1 240 € x 12 x 26, soit 386 880 € !

- Congé parental ou non ?

Le fait de valider ses trimestres pendant le congé parental ne fait pas tout. Qui dit congé parental dit diminution des cotisations retraite et donc diminution du niveau de retraite.

Exemple chiffré selon notre hypothèse de calcul (1)
Prendre un congé parental peut représenter une perte de 40 €/mois.
Sur la durée moyenne de la retraite en France de 26 ans, cela peut ainsi représenter un manque
à gagner de 40 € x 12 x 26, soit 12 480 € !

- Partage de trimestres enfant ou pas ?

Depuis 2010, il est possible de partager entre les deux parents la majoration de trimestres liés à l’éducation de l’enfant. Dans un certain nombre de cas, cela peut être intéressant, notamment quand le père a une carrière plus accidentée que celle de la mère. Dans tous les cas, cette démarche doit être réalisée entre les 4 ans et les 4 ans et demi de l’enfant. Malheureusement, beaucoup de Français l’ignorent encore.

Exemple chiffré selon notre hypothèse de calcul (1)
Perdre 4 trimestres pour éducation de l’enfant peut représenter une perte de 110 €/mois/enfant.
Pour un enfant, sur la durée moyenne de la retraite en France de 26 ans, cela peut ainsi représenter un manque à gagner de 110 € x 12 x 26, soit 34 320 € !

- Maintien de l’ARE ou Arce pour les chômeurs créateurs d’entreprise : quel impact sur la retraite ?

Lorsqu’un créateur ou repreneur d’entreprise est indemnisé par Pôle emploi, il peut choisir entre le maintien de l’aide au retour à l’emploi (ARE) et le versement de l’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (Arce).
S’il fait le choix de l’ARE, il continue de valider des trimestres de chômage (un trimestre pour cinquante jours indemnisés).
S’il opte pour l’Arce, qui consiste en deux versements représentant 45 % du montant total des droits d’indemnisation, la situation est beaucoup plus complexe.

En effet, son manque à gagner, en termes de validation de trimestres, va dépendre du montant de l’Arce, des dates de perception de celle-ci et de la durée durant laquelle il aurait pu prétendre au chômage. Ainsi, dans certains cas, il peut perdre jusqu’à huit trimestres retraite.

Par ailleurs, l’Arce ne permet pas de valider des points au régime complémentaire Agirc-Arrco, ce qui augmente la perte de retraite. Cependant, depuis 2019, le travailleur indépendant qui bénéficie de l’Acre – aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise (anciennement Accre) – n’est plus exonéré de la cotisation de retraite complémentaire et valide, de ce fait, un minimum de points de retraite complémentaire à la SSI (ex RSI).
À noter : l’Acre est cumulable avec l’Arce et l’ARE.

En conclusion, il faut avoir à l’esprit que la retraite est un reflet de la carrière et de la vie personnelle. Certains événements ont des répercussions importantes sur les droits à la retraite. Votre conseiller Gan Patrimoine pourra vous apporter le conseil retraite et vous accompagner dans votre stratégie d’épargne. N’hésitez pas à le contacter.


(1) Hypothèse des calculs des exemples chiffrés réalisés par Sapiendo-Retraite pour une personne qui aurait un salaire moyen de 3 300 € brut/mois en fin de carrière avec une pension moyenne de 2 200 € bruts mensuels – (1 300 €/mois base + 900 €/mois complémentaire – décote par trimestre : 1,25 %).